5 raisons de tester l’ultracyclisme avec une Mad Jacques
Il y a quelques mois, la Mad Jacques nous a invité à un week-end de folie au coeur du Morvan, dans ma chère région Bourgogne. L’objectif, tester la porte d’entrée de beaucoup de personnes dans le vélo, et plus spécialement dans la longue distance.
Mais au fond qu’est ce que la Mad Jacques ? Spécialisée dans les séjours atypiques en France à canoé, auto-stop ou trek, Mad Jacques est une entreprise qui revendique le voyager autrement. Pour cela au programme : sport, fête, rencontres et localité pour redécouvrir l’essence du voyage sans fioritures.
Chez Ultracyclisme, on a connu la Mad-Jacques car c’est la porte d’entrée de beaucoup de personnes dans le voyage à vélo. “j’ai commencé avec une Mad-Jacques” nous disent beaucoup de cyclistes. En effet, c’est idéal : petit budget, courte durée (généralement le week-end), pas très loin des grandes villes. Pourtant, tellement dépaysant !
De notre côté, on a choisi la Mad Jacques Morvan. Un choix très chauvin de ma part car je suis bourguignon de coeur et de naissance. Le programme : trois jours de balade à vélo, une centaine de kilomètres avec ma copine (assez novice en voyage à vélo), de la fête et de la bonne ambiance. Départ de Dijon et arrivée à Brassy, au fin fond de l’Yonne.
1. Dormir dehors
Dormir à l’extérieur, quand on n’a pas une famille qui pratique la randonnée depuis toujours et qu’on vient d’une ville moyenne, ce n’est pas toujours facile. C’est un apprentissage : oser dormir dehors, déplier sa tente, sortir le matelas de sol, ne rien oublier. Ensuite vient le sommeil. Savoir si on va arriver à fermer l’oeil, à rêver. Je sais que de mon côté plus les conditions sont rudimentaires, mieux je dors et rêve.
Quoi qu’il en soit, pour apprendre à dormir dehors, tester, apprivoiser, rien de mieux que la Mad Jacques, trois jours deux nuits de bivouac accompagné, sur des terrains de foot et avec beaucoup d’autres personnes, mais dehors. L’occasion parfaite pour tester ! En effet, Mad Jacques propose, à l’inscription, de prendre un charge le transport et l’installation de la tente, ce qui permet aux plus novices de partir moins chargés et plus tranquilles !
2. Tester son matériel sur plusieurs jours
Avant de partir sur un voyage de plus long terme, il faut d’abord se préparer : dormir la première fois dehors, faire ses premiers 100km, découvrir ce que c’est que d’avoir toutes ses affaires sur soi. C’est aussi parfois découvrir que notre selle nous fait mal, que les gourdes ne tiennent pas bien, ce que c’est de crever sur le bord de la route.
Pour envisager de partir plus longtemps il faut être certain.e que tout est à sa place. Partir 3 jours, sans pression autre que de profiter c’est ainsi l’occasion parfaite de sentir ce qui va, ce qui va moins. La Mad-Jacques vélo, c’est le parfait terrain de jeu pour expérimenter, l’enjeu est moindre, et le soir, la récompense est garantie !
3. Rencontrer des voyageu.R.se.s à vélo
Le voyage commence avec les rencontres, les gens. Ces discussions au coin du feu un soir de printemps à Brassy. “T’es déjà allée dans le Lot toi ? Non ? Tu verrais c’est magnifique.”
Se laisser porter par les conseils des voyageurs, c’est déjà une partie du voyage. C’est avoir une foule de conseils, d’histoires, de mésaventures à rencontrer. Au final c’est pour ça qu’on fait du vélo : pour les personnes qui constituent cet univers génial. A la Mad-Jacques c’est des rencontres tout au long de la route, avec plus de 400 participant.e.s sur chaque édition vous croiserez à coup sûr de personnes qui cherchent la même chose que vous.
4. Commencer sans pression
La Mad-Jacques, c’est surtout pensé comme un grand moment de convivialité, de rires, de discussions et de chemins parcourus ensemble.
Pour ma part, c’était l’occasion de partir sur la route avec ma copine, cycliste urbaine et de lui faire découvrir les joies du voyage à vélo.
Pour moi, ceci dit, c’était aussi l’occasion de faire une sortie longue, à un rythme plus doux qu’une sortie classique tout en buvant des bières locales et en profitant réellement des personnes autour de moi. En n’ayant pas peur de baisser la cadence j’ai pu mieux être à l’écoute de moi même, des kilomètres parcourus et de mon matériel. Quel plaisir.
5. Mettre des gens sur des vélos
Quoi qu’on dise des courses longues distance classiques, ce n’est pas un début en douceur pour entamer sereinement le voyage de plusieurs nuits à vélo. Impossible de démarrer par une Race Across France ou une Pan Celtic sans prendre des risques inconsidérés, il faut commencer graduellement avec un événement débutant. Non pas qu’il faille absolument suivre un ordre défini, mais tout simplement car c’est ainsi qu’on prend du plaisir. Faire découvrir la longue distance avec une Mad Jacques, c’est être certain de mettre une personne qui vous est chère sur un vélo. Allez y en famille, entre amis, entre collègues. Si des personnes de votre entourage hésitent à signer pour un plus long projet, alors commencez par une Mad-Jacques.
Merci la Mad Jacques pour votre confiance et on se revoit bientôt !
